Proclamation à l’occasion du Mois national de la prévention de l’esclavage et de la traite des êtres humains 2021

La Maison-Blanche
Le 31 décembre 2020

 

La traite des êtres humains est une terrible atteinte à la dignité humaine qui affecte les personnes aux États-Unis et dans le monde entier. Elle déchire les communautés, alimente l’activité criminelle et menace la sécurité nationale des États-Unis. À l’occasion du Mois national de la prévention de l’esclavage et de la traite des êtres humains, nous réaffirmons notre engagement à éradiquer ce mal odieux, à soutenir les victimes ainsi que les survivants et à tenir les trafiquants pour responsables de leurs crimes abominables.

De façon dramatique, par la force, la fraude et la coercition, les trafiquants d’êtres humains privent des millions de victimes de leurs droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Souvent appelé « esclavage moderne », ce fléau intolérable pour la société implique le travail forcé ou l’exploitation sexuelle et touche des personnes de tous âges, sexes, races, religions et nationalités. Alors que les États-Unis continuent de mener la lutte mondiale contre la traite des êtres humains, nous devons rester implacables dans notre détermination à démanteler cette entreprise illicite et immorale dans nos villes, banlieues, communautés rurales, terres tribales et réseaux de transport.

Mon administration s’est fixé comme priorité de mettre fin à la traite des êtres humains depuis ses débuts. L’un de mes premiers actes en tant que président a été de donner instruction aux agences fédérales de faire le nécessaire pour traduire en justice les trafiquants d’êtres humains, ainsi que d’aider les survivants dans leur parcours vers la reconstruction. Depuis lors, les services de l’immigration et des douanes des États-Unis, ainsi que d’autres agences fédérales, poursuivent activement ces criminels, avec le démantèlement de l’infrastructure financière de leurs réseaux et l’arrestation de plus de 5 000 trafiquants d’êtres humains. Rien qu’en 2019, les agences fédérales d’application de la loi ont lancé plus de 1 600 nouvelles enquêtes sur des trafiquants d’êtres humains et les équipes spéciales du département de la Justice (DOJ) sur la traite des êtres humains ont ouvert plus de 2 500 nouveaux dossiers en première ligne. Sous ma direction, le département de la Sécurité intérieure (DHS) a lancé son nouveau Centre de lutte contre la traite des êtres humains, qui fait appel au personnel de 16 composantes du DHS, dont des agents spéciaux, des spécialistes de l’aide aux victimes et des spécialistes de la recherche de renseignements, pour s’attacher à désorganiser et à démanteler les organisations de trafiquants et pour apporter soutien et protection aux victimes.

Il y a un an de cela, j’ai organisé avec fierté le sommet de la Maison-Blanche sur la traite des êtres humains, en l’honneur du 20e anniversaire de la loi Trafficking Victims Protection Act (TVPA) adoptée en 2000. Lors de cet événement historique, j’ai signé un décret présidentiel sur la lutte contre la traite des êtres humains et l’exploitation des enfants en ligne aux États-Unis. Par ce décret, mon administration a établi la toute première position de la Maison-Blanche axée uniquement sur la lutte contre la traite des êtres humains. L’année dernière, j’ai également publié un plan d’action national complet pour lutter contre la traite des êtres humains (National Action Plan ou NAP), qui s’articule autour des « trois piliers » de la TVPA : prévention, protection et poursuites. Le NAP comporte également un quatrième pilier qui reconnaît l’avantage inestimable de la mise en œuvre de mesures de collaboration et de coopération qui recoupent les trois piliers et impliquent une multitude de parties prenantes et de professionnels issus de diverses disciplines et de divers secteurs. En appliquant cette stratégie, le gouvernement des États-Unis adoptera une approche pangouvernementale visant à améliorer nos capacités et à tirer parti de la dynamique existante dans notre lutte contre la traite des êtres humains.

Nous restons attachés à faire en sorte que les survivants de ces crimes horribles reçoivent les soins et le soutien dont ils ont besoin et qu’ils méritent. Mon administration donne aux organisations confessionnelles et communautaires les moyens et le financement nécessaires pour fournir aux survivants des services essentiels, notamment des services médicaux et de conseil, des programmes de sécurité, des possibilités d’éducation et des formations professionnelles. En outre, mon administration a doublé le montant des fonds du DOJ pour lutter contre la traite des êtres humains par rapport à l’administration précédente et a financé le plus important ensemble de subventions du DOJ pour lutter contre ces crimes dans l’histoire américaine. Je suis fier que ces subventions aient inclus le tout premier financement destiné à offrir des possibilités de logement sûr aux survivants à l’échelle nationale.

En dépit des défis posés par la pandémie cette année, mon administration a été inflexible dans ses actions pour stopper ce fléau au niveau national et mondial. Le DOJ, ainsi que le département de la Santé et des Services sociaux se sont impliqués auprès des autorités des États, des collectivités locales, des tribus et des territoires, de même qu’auprès d’organisations non gouvernementales, afin de comprendre l’impact du coronavirus sur la traite des êtres humains. Ils ont publié des guides de ressources à l’intention des intervenants sur la manière d’opérer et de fournir des services pendant la pandémie. Le département d’État a également lancé un concours d’une durée d’un an afin de recevoir des propositions de projets visant à lutter contre l’impact de la pandémie sur les actions de lutte contre l’esclavage moderne. En outre, l’Agence des États-Unis pour le développement international a adapté son approche du travail programmatique à l’étranger afin de s’assurer que les survivants puissent accéder sans délai aux services de soutien essentiels dont ils ont besoin. Quelles que soient les circonstances, nous resterons implacables dans ce travail et n’épargnerons aucune ressource pour offrir de l’espoir aux victimes et aux survivants de cette atrocité mondiale.

Bien que nous ayons franchi de nouveaux jalons dans cette lutte pour la liberté, nous devons rester inébranlables dans notre quête pour mettre fin à la pratique néfaste de la traite des êtres humains et de l’esclavage. En ce mois, nous réitérons notre engagement à traduire en justice les trafiquants d’êtres humains, de même qu’à préserver la dignité et la valeur de chaque personne.

En vertu de l’autorité qui m’est conférée par la Constitution et les lois des États-Unis, je, soussigné Donald J. Trump, proclame le mois de janvier 2021 comme le Mois national de la prévention de l’esclavage et de la traite des êtres humains, qui culminera avec la célébration annuelle de la Journée nationale de la liberté le 1er février 2021. J’invite les associations professionnelles, les forces de l’ordre, les entreprises privées, les organisations confessionnelles et autres de la société civile, les survivants et les défenseurs, les écoles, les familles, ainsi que toutes les Américaines et tous les Américains à reconnaître le rôle vital que nous jouons pour mettre fin à toutes les formes d’esclavage moderne et à commémorer ce mois par des programmes et des activités appropriés visant à mettre fin à toutes les formes de traite des êtres humains et à les prévenir.

En foi de quoi, j’ai apposé ma signature en ce trente et unième jour de décembre de l’an de grâce deux mille vingt, deux cent quarante-cinquième année de l’indépendance des États-Unis d’Amérique.

DONALD J. TRUMP

Voir le contenu d’origine: https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/proclamation-national-slavery-human-trafficking-prevention-month-2021/
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.