Département d’État des États-Unis
Antony J. Blinken, secrétaire d’État
Le 16 juin 2021
Communiqué de presse
Aujourd’hui marque le dixième anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies des Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (UNGP). Ces principes reconnaissent une approche à trois volets de la protection des droits de l’homme dans le contexte de l’activité commerciale : les États ont le devoir de protéger les droits de l’homme ; les entreprises ont la responsabilité de respecter les droits de l’homme ; et les victimes affectées par des problèmes de droits humains dans le cadre du travail doivent avoir accès à un recours. Nous commémorons les résultats obtenus au cours de ces 10 dernières années dans ces domaines, et nous tenons compte du travail substantiel qu’il reste à faire pour la mise en œuvre de ces principes.
Les entreprises peuvent apporter un soutien essentiel aux principes démocratiques, notamment en ce qui concerne le respect des droits de l’homme et des droits du travail. Elles ont la capacité de contribuer à façonner la société et l’environnement, en augmentant les salaires locaux, en améliorant les conditions de travail, en instaurant la confiance avec les communautés et en exerçant leurs activités de manière durable. Par conséquent, les entreprises ont un rôle clé à jouer dans la lutte contre les violations des droits de l’homme, notamment tout au long de leurs chaînes de valeur.
Pour la prochaine décennie, nous devons aller plus loin dans l’élaboration du programme des entreprises et des droits de l’homme. Cela nécessitera des mesures concertées de la part des gouvernements, des entreprises et des autres parties prenantes. C’est non seulement la bonne chose à faire, mais aussi la chose intelligente à faire. Nous savons que les entreprises se développent et que les économies prospèrent lorsqu’il existe un état de droit fort ainsi qu’une adhésion aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, un respect des normes internationales du travail, environnementales et techniques, une bonne gouvernance et des institutions responsables. Les entreprises du secteur des technologies émergentes, qui connaît une évolution rapide, ont une occasion particulière de façonner son déploiement et d’établir des garde-fous contre les abus. Il convient également d’accorder une plus grande attention à l’influence exercée par les investisseurs, notamment les sociétés de capital-investissement, les sociétés de capital-risque et les banques multilatérales de développement, sur les violations des droits de l’homme, y compris celles commises contre les défenseurs de l’environnement. C’est pourquoi j’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui que le département d’État, en collaboration avec la Maison-Blanche et d’autres départements et agences fédéraux, entamera bientôt le processus de mise à jour et de revitalisation du plan d’action national (PAN) des États-Unis sur la conduite responsable des entreprises.
Le département [d’État] renouvelle son engagement à faire progresser les droits de l’homme et des sociétés dans le cadre défini par les Principes directeurs, ainsi que dans les dispositions comparables des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales, qui ont également été mis à jour il y a dix ans. Alors que nous nous tournons vers la prochaine décennie des Principes directeurs, nous reconnaissons qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir. La réussite des futures mesures fondées sur les Principes directeurs dépendra du maintien des approches qui en ont fait un tel succès.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/10th-anniversary-of-the-un-guiding-principles-on-business-and-human-rights/
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.