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La Maison-Blanche Aujourd’hui, nous nous associons aux peuples du monde entier pour commémorer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste en nous souvenant des 6 millions de Juifs, ainsi que des Roms et Sinti, des Slaves, des personnes handicapées, des personnes LGBTQ+ et de bien d’autres encore, qui ont été assassinés par les nazis et leurs collaborateurs pendant la Shoah. Nous ne devons jamais oublier la vérité sur ce qui s’est passé en Europe ou balayer les horreurs infligées à nos semblables à cause des doctrines de haine et de division. C’est en écoutant mon père à table que j’ai entendu parler pour la première fois des horreurs de l’Holocauste. La passion qu’il ressentait à l’idée que nous aurions dû faire plus pour empêcher la campagne nazie de meurtres de masse systématiques m’a accompagné tout au long de ma vie. C’est pourquoi j’ai emmené mes enfants visiter Dachau en Allemagne, et j’espère faire de même pour chacun de mes petits-enfants, afin qu’ils puissent eux aussi voir par eux-mêmes les millions d’avenirs volés par une haine incontrôlée et comprendre dans leur chair ce qui peut arriver lorsque les gens détournent les yeux et n’agissent pas. Nous devons transmettre l’histoire de l’Holocauste à nos petits-enfants et à leurs petits-enfants afin de tenir la promesse du « plus jamais ». C’est ainsi que nous empêchons de futurs génocides. Se souvenir des victimes, des héros et des leçons de l’Holocauste est particulièrement important aujourd’hui, alors que les négationnistes et ceux qui minimisent l’Holocauste sont de plus en plus nombreux dans notre discours public. Mais les faits ne sont pas discutables, et chacun d’entre nous doit rester vigilant et s’élever contre la vague résurgente d’antisémitisme et d’autres formes de sectarisme et d’intolérance, ici dans notre pays et dans le monde entier. Les horreurs que nous avons vues et entendues à Charlottesville en 2017, avec des nationalistes blancs et des néonazis crachant la même bile antisémite que celle que nous avons entendue dans les années 1930 en Europe, sont la raison pour laquelle je me suis présenté aux élections présidentielles. Aujourd’hui, je m’engage à nouveau en faveur de cette simple vérité qui est que la prévention de futurs génocides reste à la fois notre devoir moral, ainsi qu’une question d’importance nationale et mondiale. L’Holocauste n’est pas un accident de l’histoire. Il s’est produit parce que trop de gouvernements ont adopté et mis en œuvre de sang-froid des lois, des politiques et des pratiques alimentées par la haine dans le but de vilipender et de déshumaniser des groupes entiers de personnes, et que trop d’individus sont restés silencieux. Le silence est une complicité. Comme mon défunt ami et survivant de l’Holocauste Tom Lantos nous l’a si souvent rappelé : « Le vernis de la civilisation est mince comme du papier. Nous en sommes les gardiens, et nous ne saurons jamais nous reposer. » Lorsque la haine n’est pas maîtrisée, et lorsque les freins et contrepoids du gouvernement et de la société qui protègent les libertés fondamentales sont perdus, la violence et les atrocités de masse peuvent en résulter. Les États-Unis continueront de défendre la justice pour les survivants de l’Holocauste et leurs héritiers. Nous sommes déterminés à contribuer à la construction d’un monde dans lequel les leçons de l’Holocauste sont enseignées et dans lequel toutes les vies humaines sont valorisées. Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2021/01/27/statement-by-president-joseph-r-biden-jr-on-international-holocaust-remembrance-day/ Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi. |